Salut les membres
Bonne lecture d’une traduction anglaise, d’avis sur le GIEC, de scientifiques reconnus et maintenant à la retraite. Traduit par Y.V. (Vinety)
Un appel personnel à la modestie, l’intégrité et l’équilibre.
Ceci est un extrait des écrits du professeur Roger Pielke's. Le 31 janvier 2007, tirer du blogue de l’université de l’État du Colorado, "Climate Science" (science du climat).
Hendrik Tennekes, directeur de la recherche retraité, de l’Institut royal néerlandais de météorologie et ex-professeur de l’université d’ingénierie aéronautique de l’État de la Pennsylvanie, un expert reconnu du processus des strates limites atmosphériques a contribué une autre fois à notre blogue. Il a les qualifications professionnelles et l’expérience nécessaire sur la science du climat pour commenter ce thème
Il y a 17 ans, j’ai écrit un article pour la revue "Weather" (climat), exprimant mon inquiétude sur le manque d’honnêteté, d’intégrité et d’humilité de plusieurs scientifiques en climatologie.
Je me faisais du souci sur l’arrogance des scientifiques qui prétendaient être capables de résoudre les problèmes climatiques si leurs recherches étaient supportées par des hausses massives de fonds.
Inconnu alors de moi, mon ami Richard Lindzen travaillait alors sur son article fameux, "Quelques rafraichissements concernant le réchauffement global", qui ont été publiés en même temps que le communiqué de l’AMS. Ceci se passait au début de 1990. Nous sommes en 2007, et je veux sonner la même sonnette d’alarme. Il y a une différence, alors je me faisais du souci, maintenant je suis fâché.
Je suis fâché contre Al Gore, je suis fâché contre le communiqué des scientifiques atomiques qui ont remis à l’heure leur horloge du jugement dernier, je suis fâché contre Lord Martin Rees pour avoir utilisé le poids de la société Royale pour supporter ce battage publicitaire, je suis fâché contre Paul Crutzen pour sa spéculation sur une autre correction technologique, je suis fâché contre le personnel du GIEC pour leur préoccupation envers les émissions de CO² et je suis fâché contre Jim Hansen pour son effort à vendre la catastrophe de la fonte du glacier du Groenland.
En parlant d’Hansen, Dick Landzen et moi avons joyeusement écrit une parodie "genre poisson d’avril", (chercher un Groenland reverdi") sur ses dérapages reliés au Groenland, qui a été publié l’année passé sur le site de Fred Singer (SEPP). Je pourrais continuer ainsi longtemps, mais je retiens ma rage.
Je suis pas mal plus contrarié par la préoccupation du GIEC à propos du CO². La rationalité scientifique derrière ce choix est plutôt évidente. Des modèles sophistiqués ont tourné depuis 20 ans déjà sur cette corrélation possible entre une légère augmentation globale de la température et les GES. Le nombre de boutons qui peut être manié dans cette paramétrisation du budget de radiation n’est pas tellement grand. Des résultats apparents peuvent être accomplis sans grands efforts intellectuels.
Je suis d’accord avec GIEC, qu’il y a un rapport apparent entre la combustion des carburants fossiles et la hausse de la température.
Mais c’est uniquement là que le semblant de consensus se termine.Un seul exemple : les modèles n’incluent pas la rétroaction entre les méthodes de culture et celles des récoltes forestières qui changent. Partiellement pour cette raison, ils ne semblent pas se mettre d’accord sur les différents types de précipitation. II est évident que les précipitations sont bien plus pertinentes à la production mondiale de nourriture, qu’une légère augmentation de la température.
Je dois cette idée à mon bon ami Denny (Dennis W.) Thomson de l’État de Pennsylvanie.
Comme moi, il compte sur plusieurs décades d’expérience. Dennis est l’ainé d’un lichenologiste de l’Arctique reconnu mondialement. Lui et sa femme ont eu la bonne fortune de grandir sur des fermes du sud-ouest du Wisconsin. Toujours près de la terre et son écosystème délicat, ils vivent sur une ferme de la Halfmoon Valley, sur les flancs sud-est de la Bald Eagle Ridge, qui compte 600 acres
Un physicien/météorologiste, et l’ancien directeur du département de météorologie de l’État de la Pennsylvanie, Dennis à été le témoin de changements climatiques pour la plus grande partie de sa vie. En même temps, il est profondément concerné par la véracité par le défi physique des modèles climatiques. Pourquoi est-il si difficile de faire des prédictions dans cinquante ans des précipitations ? La plupart des précipitations dans les latitudes moyennes sont associées aux systèmes de basse pression, qui se déplacent le long d’un trajet façonné par les courants "jets".
Les méandres en constants déplacements dans les courants "jets" se trouvent sur les franges des blocs d’air froid sur le dessus des pôles. Les spécialistes appellent ces blocs, "les tourbillons polaires", et ont baptisé les comportements des méandres du courant "jet" dans l’hémisphère nord, "l’oscillation arctique". Il y a trente ans, j’ai travaillé avec Mike (John M.) Wallace et son étudiant en PhD, N.C. Lau à l’université de Washington à Seattle sur in problème concernant le maintient du "Eddy flux" dans le trajet des orages de l’Atlantique Nord. Il est évident pour tous les spécialistes des turbulences que la dynamique d’un état évoluant très lentement est différente des états dynamiques instantanés.
A ce moment, on s’est demandé, qui maintient le courant "jet" dans sa course? On rencontre ce genre de problème, qui est le cœur de toutes les recherches sur les turbulences. Mais le courant principal de la météorologie dynamique refuse d’étudier la lente évolution de la circulation générale. Il est devenu tellement facile de faire tourner un modèle de la circulation générale sur des super ordinateurs, que la plupart des climatologistes sont intimidés par l’étude des interactions entre les tourbillons polaires et l’oscillation arctique. Il y a un an, Mike Wallace m’a posté une lettre, me disant que ce n’est pas le début d’un consensus sur la théorie de l’oscillation arctique. Je pensais il y a un an que c’était un des éclairages soumis par une classe de citoyens retraités sur les changements climatiques. Cela a été annoncé comme "Un orage dans la serre", se référant essentiellement au débat acrimonieux en hausse depuis les derniers quinze ans.
Comment ce problème peut-il nuire aux prévisions climatiques? S’il n’y a même pas une théorie rudimentaire sur les tourbillons polaires, encore moins une relation entre une hausse de la concentration des GES et les changements systématiques dans les oscillations arctiques, l’un ne peut pas faire la démonstration des changements dans les modèles des précipitations
On ne sait pas, et pour l’instant nous ne savons rien sur les changements dans l’organisation des nuages, des orages et des précipitations. Le service national du climat de la Hollande "KNMI" a circonvenu l’année passée cette impasse en publiant un scénario des changements climatiques avec et sans les changements de la position du trajet des orages de l’Atlantique Nord. Le porte-parole de la KNMI n’a pas pensé qu’il aurait été plus sage de mentionner leur manque de connaissances sur ce sujet. Ils auraient du mentionner : nous ne savons rien des changements possibles du trajet des orages, de cette méconnaissance, nous ne pouvons rien dire sur les précipitations.
.Mais cette attitude est consistante avec la tradition du GIEC de semer l’ambigüité sur les sujets inconnus.
Un de mes contacts du KNMI m’a récemment expliqué que leur choix était basé sur des accords accentués avec les simulations des modèles tournants sur des différents programmes par ordinateurs sur les changements globaux du climat. Je me devais de répondre que l’esprit du consensus du GIEC envahissait tout autant leurs super ordinateurs, C’est déjà assez pernicieux que les simulations par ordinateurs ne puissent être vérifiées à postériori par l’observation directe. Présentement, le monopole des GCM dans la "biznesse " sur la recherche climatique est un objet intéressant d’investigation, et pas seulement pour des raisons sociales.
Suite à la deuxième page.....
Amicalement
Vinety