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By INVESTOR'S BUSINESS DAILY | Posted Monday, April 13, 2009 4:20 PM PT
Traduit de l’anglais par Vinety
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Sir David AttenboroughDémographie: Sir David Attenborough, une personnalité de la radio-diffusion et de la télévision britannique, est devenue le dernier d’une longue lignée de personnages illustres à dire que nous devons réduire radicalement la progression démographique ou faire face à un sinistre futur. Aurait-il raison?
Nous n’avons rien contre Attenborough, mais en appuyant le groupe (Britain's Optimum Population Trust) "Le niveau de population optimum", un groupe qui est partisan d’une réduction de la population mondiale, il se met lui-même du mauvais coté d’une des plus grandes interrogations de notre époque.
La population mondiale représente aujourd’hui à peu près 6.8 milliards, plus ou moins 100 millions et quelques personnes. Les projections pour 2050 sont pour la plupart des experts, aux environs de 9 milliards, grossièrement, une augmentation de près de 35 %. C’est l’équivalent démographiquement, d’ajouter sept nouveaux pays de l’importance des É.U, à la population mondiale contemporaine. Quand on le dit de cette façon, tel que notre ami Attenborough l’évoque, cela semble très dramatique et ça fait peur.
Le problème est que les chiffres mentent. Les évaluations passées de la croissance démographique se sont pratiquement toujours montrées généreuses sur le niveau de la fertilité mondiale, et ont mésestimé la tendance sociale, qui tend à réduire la naissance de nouveaux bébés.
Aujourd’hui, ce n’est pas différent. Si le rythme de la croissance démographique décline un peu plus que prévu (et le déclin du taux de fertilité des quatre dernières décennies passées a été plus rapide que la plupart des projections), la démographie va commencer à s’amenuiser en 2040.
En 2050, à la limite basse des attentes de fertilités, les prédictions de l’ONU indiquent seulement 7.96 milliards d’individus pour 2050. À la fin du siècle, la démographie va effectivement tomber sous les niveaux alors prévus.
Thomas Robert Malthus, né près de Guildford (Surrey) le 14 février 1766 et mort à Bath (Somerset) le 23 décembre 1834S’en faire pour l’augmentation de la population est une vieille préoccupation. Depuis que le révérend Thomas Malthus au début du 19e siècle, nous a prévenu que l’augmentation de la population, va surement nous priver de notre aptitude à nourrir à population., les lugubres prévisions des alarmistes de la hausse de la démographie, se sont invariablement avérés fausses.
Dernièrement, l’illustre économiste américain Julian Simon, l’avait tout à fait vrai : les humains ne sont pas un péril pour la planète, ou pour la société humaine. Ils sont en fait le seul vrai trésor de la planète. Leur intelligence, leur créativité et leur faculté d’apprendre, fait de la terre une belle planète pour vivre. Ces qualités nous aident à utiliser moins de ressources pour créer plus de richesses. C’est pourquoi les nations avec un environnement les plus propres sur la terre sont aussi les plus riches. Merci à Norman Borlaug (né le 25/03/1914), un agronome américain, considéré comme le " père" de la Révolution verte, qui a reçu le Prix Nobel de la paix en 1970. Il est celui qui a sauvé le plus de personnes de la mort, que des personnes qui auraient vécus avant lui, car en Amérique, aucun enfant ne souffre plus de la faim. La seule raison aujourd’hui pour la famine est politique.
Photo du Dr. Norman BorlaugPromouvoir un déclin de la démographie est une mission de cinglés. Notre plus grand problème pour les 100 prochaines années n’est pas la hausse de la démographie, mais bien, sera de résoudre comment la prochaine génération, avec moins de jeunes travailleurs, va faire pour entretenir le cout de la population en croissante rapide, des nos ainés retraités.
Pour faire cela, nous aurons besoin de plus de bébés, pas moins. Attenborough se trompe, comme tous ceux qui veulent réduire la démographie.
Amicalement
Vinety