Vinety Admin
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| Sujet: Peut-on controler la température globale de la terre? Mar 11 Aoû - 2:20 | |
| Salut les membres et les invités
Note: Vous trouverez la source de ces graphiques ci-dessous:
Petition project, par les auteurs: Arthur B. Robinson, Noah E. Robinson, et Willie Soon
CONTRÔLE DE LA TEMPÉRATURE MONDIALE
La température de la planète est gouvernée par des phénomènes naturels. Quels sont les outils que les humains pourraient utiliser pour qu’ils puissent survivre normalement, si l’activité solaire ou d’autres causes galactiques changeaient la température de la terre vers des zones extrêmes, soient trop froides ou trop chaudes ?
Premièrement, il serait nécessaire de déterminer la température que les humains pensent être optimale pour survivre normalement ! Il est peu probable que la température choisie soit exactement celle qui existe aujourd’hui! Deuxièmement, nous serions avantagés, si les forces naturelles rendaient la température de la terre plus chaude plutôt que plus froide. Qui décideraient de cette température, ceux des régions tropicales, des régions polaires, ou ceux des zones tempérées ?
Plusieurs propositions de géo-ingiénierie :
Nous n’avons aucun moyen de la réchauffer. Tenter de réchauffer la terre avec plus de CO² ou de la refroidir avec une restriction de CO² et l’usage des hydrocarbures serait toutefois futile. Les deux façons ne pourraient le faire.
En bloquant, la radiation solaire aux moyens de particules lâchées dans la haute atmosphère serait efficace et peu couteuse tels que S.S. Penner, A.M. Schneider et E.M. Kennedy l’ont suggéré (98) , que les systèmes d’échappement des avions des lignes commerciales, pouvaient être réglés de telle manière à éjecter dans la haute atmosphère des particules bloquant le rayonnement solaire.
Plus tard, Edward Teller (18) suggéra similairement que les particules pouvaient être injecté dans atmosphère de façon à réduire le chauffage du soleil et refroidir la terre. Teller estima le cout de l’opération entre $500 millions et un milliard de dollars ( 333 millions et 666 millions d’euros) par année pour réduire la température entre 1 et 3 °C. Les deux méthodes utilisent des particules tellement petites qu’elles seraient invisibles de la terre.
Selon eux, ces méthodes seraient efficaces et économiques pour bloquer la radiation solaire et réduire la température de surface et atmosphérique. Il y a d’autres suggestions similaires (99)!
Le rationnement de l’énergie mondiale, qui d’une façon ou d’une autre ne fonctionnerait pas.
Aujourd’hui, le climat terrestre est bénin. Si la température devient trop chaude, ceci peut être facilement corrigé. Si elle devient trop froide, nous n’avons aucun moyen de réagir, excepté en maximisant la production d’énergie nucléaire et fossile et l’avance technologique. Ceci aiderait l’adaptation de l’humanité et pourrait nous mener vers de meilleures technologies pour alléger le fardeau.
Comment serait la concentration ultime de CO² atmosphérique si les humains continuaient d’augmenter l’usage de charbon, d’huile et de gaz naturel? L’équilibre ultime avec l’océan et les autres réservoirs résulterait en qu’une petite hausse.
Un réservoir qui pourrait modérer la hausse est spécialement important. La flore vivante nous apporte un des plus grands puits pour piéger le CO². Utilisant les connaissances du rythme de croissance des plantes et en assumant, que la hausse des émissions futures de CO² seront au même rythme que celui d’aujourd’hui. Il a été estimé que le niveau de CO² atmosphérique pourrait hausser jusqu'à 600 ppm, avant de se niveler. À ce niveau, l’absorption de CO² par l’augmentation de la biomasse terrestre serait capable d’absorber 10 Gt C par année (100). Présentement, cette absorption est estimée à 3 Gt C par année (57).
À peu près 30% de ces hausses projetées, de 295 à 600 ppm a déjà pris place, sans causer de changements climatiques défavorables. De plus, l’effet radiatif du CO² est logarithmique (101,102), toutefois plus de 40% de l’influence climatique est déjà une réalité.
BIBLIOGRAPHIE
18 - Teller, E., Wood, L., and Hyde, R. (1997) 22nd International Seminar on Planetary Emergencies, Erice, Italy, Lawrence Livermore National Laboratory, UCRL-JC-128715, 1-18
57 - Houghton, R. A. (2007) Annual Review of Earth and Planetary Sciences 35, 313-347.
98 - Penner, S S., Schneider, A. M., and Kennedy, E. M. (1984) Acta Astronautica 11, 345-348.
99 - Crutzen, P. J. (2006) Climatic Change 77, 211-219.
100 - Idso, S. B. (1989) Carbon Dioxide and Global Change: Earth in Transition, IBR Press.
101 - Lam, S. H. (2007) Logarithmic Response and Climate Sensitivity of Atmospheric CO2, 1-15, www.princeton.edu/~lam/documents/LamAug07bs.pdf.
102 - Lindzen, R. S. (2005) Proc. 34th Int. Sem. Nuclear War and Planetary Emergencies, ed. R. Raigaina, World Scientific Publishing, Singapore, 189-210.
Amicalement
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