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 Les pauvres de la planète payent le prix de la folie des bourses du carbone.

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Vinety
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Les pauvres de la planète payent le prix de la folie des bourses du carbone. Empty
MessageSujet: Les pauvres de la planète payent le prix de la folie des bourses du carbone.   Les pauvres de la planète payent le prix de la folie des bourses du carbone. Icon_minitimeDim 21 Juin - 0:49

Salut les membres et les visiteurs

Ce qui m’inquiète le plus présentement n’est pas l’impact des politiques climatiques sur l’économie en général, mais bien plus pour l’Amérique et surtout les pauvres de la planète. N’importe quelle politique qui nous force à utiliser des carburants plus dispendieux au lieu de ceux qui sont moins dispendieux, quelque soient leurs natures et quelques soient leurs effets sur la température, réels ou invoqués, ce sera toujours des politiques qui perturbent et pénalisent les pauvres et les plus démunis de la planète.

Si nous subventionnons la production de grains pour les transformer en éthanol (pour qui une analyse complète du cycle de production nous démontre qu’il y a autant de CO² relâché dans l’atmosphère par unité d’énergie, que celui dégagé par l’usage de pétrole ou de charbon) nous ne supportons pas seulement ces subventions avec nos impôts, mais aussi, cette politique diminue les réserves de céréales, contribuant ainsi à des prix plus élevés pour cette ressource (grains), en privant des millions de personnes de s’alimenter correctement, résultant à des famines et la mort de millions d’individus par inanition, comme l’a été la période de 2007 à 2008, à cause des subventions pour la production de maïs-éthanol

Si nous taxons les émissions de CO² soit directement ou à travers un système de “bourses du carbone”, nous augmentons automatiquement le prix de l’énergie et par ricochet le prix de tous les choses qui sont produites ou transportées avec de l’énergie, ce qui implique essentiellement, presque tout ce qui est produit par les humains sur cette planète.

Ceci est particulièrement dévastateur pour les pauvres, pour qui l’énergie constitue une des plus grosses portions de leurs dépenses comparées à celles de la classe moyenne ou celles des riches. Aux États-Unis, on estime que le cout de l’énergie pour les ménages pauvres se situe aux alentours de 25 % de leur budget de dépenses ménagères, et pour les classes plus aisées aux alentour de 10 %. La "Tax fondation " estime que la Bourse du carbone va hausser les couts de l’énergie pour les familles dans la cinquième partie la plus basse des revenus à 6.2 % des revenus des ménages, comparée à 1.4 % pour les quatre autres parties de cette classe de revenus.

Toutefois, chaque hausse du cout de l’énergie augmente proportionnellement le cout de la vie des plus pauvres, comparée aux plus riches. C’est en fait une très haute taxe régressive. L’impact de cette politique est pire pour les pauvres à l’extérieur des États-Unis. Forcer les pauvres dans les pays en développement à se priver de l’usage de carburants fossiles, comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel, le carburant le moins cher par rapport à l’énergie qu’ils délivrent en kwh, augmentent le temps de plusieurs décennies ou générations, où ces peuples pourront accéder à l’électricité pour alimenter en énergie leur maison et leurs industries.

• quand ils pourront réfrigérer leur nourriture et ainsi les protéger du gaspillage par la dégradation, et eux-mêmes de la sous-alimentation par manque de nourriture, et des maladies reliées à la consommation de nourriture avariée.

• quand ils pourront chauffer leurs maisons avec une énergie propre plutôt que celle fournie par des feux ouverts alimentés aux bois et aux bouses séchées, qui font beaucoup de fumées et causent des maladies respiratoires qui diminuent leur capacité à travailler et du même coup réduisent leurs revenues, et tuent de 2 à 4 millions de personnes chaque année.

• quand ils pourront climatiser leurs maisons et pouvoir fermer leurs fenêtres et leurs portes empêchant les insectes de propager la malaria, la dengue et autres maladies qui tuent des millions de personnes chaque année et créent des problèmes pour des centaines de millions d’autres.

• quand ils pourront alimenter leurs outils et leurs manufactures à l’électricité, multipliant leur productivité d’où la possibilité d’augmenter leurs revenus et conséquemment leur habilité à se payer de la nourriture, des vêtements, de meilleurs abris, des soins de santé, des moyens de transport et plusieurs autres besoins de base, en oubliant de mentionner les plaisirs qu’une classe moyenne peut se payer.

• ils pourront climatiser leur place de travail, pour effectivement augmenter leurs heures de travail, et conséquemment leurs revenus, dans les mois les plus chauds de l’année.

• Peut être entre autres, plus ironiquement, ralentir leur développement économique à cause des inquiétudes que nous avons à propos de l’environnement, veut aussi dire allonger le temps que ces pays en développement prendront pour se payer les moyens pour pouvoir protéger et restaurer l’environnement général!

• Un environnement propre, sain et beau est un bien dispendieux, et plus riches deviennent les peuples, plus rapidement peuvent-ils se payer un tel luxe.


• Qu’un enrichissement est plutôt un ami qu’un ennemi et contribue à une amélioration de l’environnement, ce qui est contraire à la vision dominante des mouvements écono-environnementalistes.

• Les carburants fossiles bon marché ont contribué énormément au développement économique des pays les plus riches de la planète. De demander aux pays les plus pauvres de renoncer à ces énergies est de les priver de leurs bénéfices. C’est, et j’insiste, une injustice très grave. C’est une demande faite aux pauvres les plus vulnérables de payer pour le bienêtre des riches et des élites les plus puissantes. C’est plus ou moins un cas d’impérialisme semblable à celui qu’était le colonialisme du 17e au milieu du XXe siècle et va en plus ralentir le développement général.


Bibilographie

Témoignade du Dr. E. Calvin Beisne, 25 mars 2009, devant le sous comité de l’énergie et du développement, du comité Américain de l’énergie et du commerce.


Amicalement

Vinety
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