Le corail de retour sur la grande barrière corallienne d’Australie.http://icecap.us/index.php
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Les scientifiques australiens célèbrent le retour du corail de la grande barrière corallienne, par Garrett Morrison, lundi le 27 avril 2009
Par PHIL MERCER DE VOA NEWS : SYDNEY – Malgré les prédictions alarmistes par rapport aux conséquences du changement climatique sur l’emblématique corail de la grande barrière australienne, les chercheurs ont trouvé que le corail qui était pas mal endommagé a trouvé le moyen de se réparer par lui-même. Tel que les scientifiques le disent, c’est une découverte encourageante, même si la menace du réchauffement de la planète sur le plus grand système corallien au monde n’a pas diminué.
Les scientifiques avaient déjà averti le monde que la grande barrière corallienne de l’Australie qui s’étend sur une longueur de 2,500 kilomètres le long de ses côtes du nord-ouest pourrait subir le poids du réchauffement des océans. Le principal problème était le blanchiment du corail, qui pouvait atrophier ces organismes marins sensibles au stress environnemental causé par l’augmentation constante de la température de l’océan, causée par la pollution et la sédimentation.
Une découverte inattendue apporte de bonnes nouvelles.Une découverte inattendue de l’extrémité australe de la barrière a apporté quelques rares bonnes nouvelles aux chercheurs. Ils ont trouvé en 2006, que le corail de l’ile Keppel du Queensland, qui était endommagé par le blanchiment et recouvert d’algues ,le récif s’est réparé de lui-même.
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Laurence McCook du Parc marin de la grande barrière corallienne dit que la disparition soudaine de la bande étouffante d’algues à aider à déclencher la guérison.
"Comme il l’explique, maintenant que le corail a une seconde chance, comme on peut le dire, même si le récif était couvert de cette floraison massive d’une algue particulière, l’expérience de cette perte inattendue des feuilles et des tiges de ces algues est inusuelle et très spectaculaire. Et le second facteur est que le corail à réellement profité de cette chance, montrant une repousse spectaculaire et en particulier, une régénération des fragments des tissus coralliens.
La pollution sous contrôle. Un autre facteur était la condition virginale de la mer, maintenant que la pollution est contrôlée avec les restrictions sur la pêche et le contrôle des pertes de sol et des pesticides émanant des fermes côtiers du continent.
Les experts disent que de voir le récif rebondir du blanchement massif dans moins d’une décennie est hautement exceptionnel.
Comme tous les systèmes coralliens, le Récif de la grande barrière fait face à plusieurs menaces environnementales. Par exemple, les scientifiques disent que leur capacité à émerger de dommages infligés par des eaux plus chaudes va être critique pour leur santé future..
Le Récif corallien de la grande barrière australienne est la première attraction touristique. Il couvre une superficie plus grande que la Grande-Bretagne et est la plus grande structure vivante sur la terre, la seule visible de l’espace.
Traduit de l’anglais par Vinety le 29 avril 29 avril 2009
Lire aussi ici : http://www.goodplanet.info/goodplanet/index.php/Contenu/Depeche/Regeneration-naturelle-d-un-recif-corallien-dans-la-grande-barriere-de-corail
Régénération naturelle d’un récif corallien dans la grande barrière de corail
23/04/2009 5:56 pm
- Citation :
- Endommagés en 2006 à cause des températures aquatiques trop élevées et la présence d’une algue brune tropicale (Lobophora variegata), les récifs coralliens des îles Keppel se sont régénérés en une année, selon un article de la revue PLoS. Ce récif corallien, qui fait partie de la grande barrière de corail australienne, a pu se reconstruire grâce à la présence d’une espèce de corail à reproduction asexuée (Acropora), rapporte The Guardian du 22 avril. Il est très rare de voir un récif corallien se reformer rapidement. Dans ce cas, la résilience, c’est-à-dire la capacité de récupération, dépend beaucoup de la présence d’un corail asexué à croissance rapide : l'Acropora. « Trois facteurs ont joué dans la régénération du récif. La capacité exceptionnelle des coraux à se reformer à partir des fragments survivants. La diminution inhabituelle de la quantité d’algues brunes pour cette saison et la présence d’une espèce de corail qui a supplanté celles-ci », explique le professeur Guillermo Diaz-Pulido
Amicalement
Vinety