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 ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE.

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Vinety
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Vinety


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ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE. Empty
MessageSujet: ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE.   ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE. Icon_minitimeSam 27 Déc - 20:40

Salut les membres

Albert Jacquard a prononcé le vendredi 6 octobre 2006, à 19 h 30, à la Salle Marie-Gérin-Lajoie de l'UQAM, une conférence publique intitulée L'urgence d'une utopie réalisable.

Ci-dessous mes commentaires personnels sur les réponses de M. Jacquard, à Elias Levy qui l’a interviewé à cette occasion.

Tirée d’un article parue le - 28 septembre 2006 par Elias Levy
Utopie raisonnable d’Albert Jacquard


"L'état actuel de l'économie mondiale est tellement piteux que je me dis que n'importe quoi d'autre ne peut pas être pire."

Elias Levy a écrit:
Selon Albert Jacquard, réputé scientifique et généticien des populations, notre planète est dans un état consternant. Pour dépêtrer l'espèce humaine de ce marasme, il propose dans son dernier livre une solution, à mettre en oeuvre incessamment: une "utopie raisonnable". Toute une gageure!

Albert Jacquard a toujours vécu pour l’utopie égalitaire, et son nouveau livre ne nous apporte rien de nouveau, que des idées d’un gouvernement imaginaire, comme la République idéale de Platon, ou l’utopie de Fénelon dans le Télémaque, ou de Saint-Simon, ou de J.J. Rousseau qui avaient un projet qui relevait de l’idée d’un pays imaginaire où les habitants seraient gouvernés d’une manière idéale et seraient parfaitement heureux, ou de Lyssenko, qui niait la réalité héréditaire et du même coup la réalité humaine, qui génère des individus différents, mais héritant des caractères génétiques des ses géniteurs et de ses ancêtres. L’homme nouveau est une chimère. L’homme est toujours le reflet de son environnement social et héréditaire.

Depuis la nuit des temps, je dirais depuis l’avènement des civilisations, il y a toujours eu des penseurs (philosophes) qui du haut de leur omniscience, prétendaient que la fin du monde approchait et qu’eux seuls pouvaient guider le monde vers un paradis perdu à cause de ses exactions passées ou des péchés qu’il avait commis. Ce n’est pas en créant de nouvelles chimères basées sur les faiblesses humaines, que nous allons hausser la qualité d’une civilisation, mais bien en reconnaissant que celle-ci peut bénéficier des erreurs de parcours et peut être en tirer une leçon pour le futur.

Le marasme est celui que certains démagogues entretiennent pour probablement se hausser au dessus des gouvernements élus démocratiquement et prendre leur place dans le cœur des citoyens et assoir leur pouvoir sur eux. Ce genre de discours entretient un alarmiste pernicieux qui rend les gens inquiets et malheureux. Ce contexte est compliqué et surtout dû à la rapidité avec laquelle chaque nouvelle inquiétante nous est débitée continuellement sur les chaines médiatiques et télévisées. Une vraie drogue de l’esprit qu’il faut apprendre à gérer. Comme de raison, la modération à bien meilleur gout. La démagogie est à lancer au dépotoir des civilisations.


E.L : Votre nouveau livre est un cri d'alarme pour sauver l'espèce humaine?

A.J. a écrit:
"Absolument. J'essaie tout simplement d'être un peu lucide. Or, la lucidité en ce qui a trait à l'état actuel de l'humanité ne peut aboutir qu'à un cri d'alarme: tout est prêt pour la catastrophe! On ne se rend pas compte, on n'en parle presque plus d'ailleurs, mais la menace nucléaire lancinante qui plane aujourd'hui sur l'espèce humaine pourrait provoquer des cataclysmes dévastateurs. L'utilisation d'une toute petite partie des bombes nucléaires que nous avons produites et accumulées au fil des années pourrait entraîner le suicide collectif de l'humanité. Malheureusement, ce scénario catastrophe, qui, il y a une trentaine d'années, relevait encore de la science-fiction la plus farfelue, est désormais de plus en plus plausible.

L'autre suicide qui est beaucoup plus sournois, moins rapide, c'est la destruction de la planète, de plus en plus polluée. Nous sommes en train d'annihiler la planète à une vitesse effrénée. L'affaire de Kyoto montre bien que nous ne sommes pas prêts à regarder la vérité en face. Aujourd'hui, les humains sont en train de planifier leur propre extinction."

La lucidité est celle qui peut décoder la réalité des croyances et des paradigmes d’une société. La situation actuelle de l’humanité, malgré les paradoxes actuels, n’a jamais été aussi bonne. Les gens vivent de plus en plus vieux, la pauvreté endémique est réduite et les hommes n’ont jamais été aussi bien nourris, malgré la démographie actuelle qui est à 6.7 milliards d’humains. Il n’y a pas de catastrophes à l’horizon, autre que celle imaginée par les esprits malades qui voudraient bien avoir raison et pouvoir dire qu’ils ont prédit l’avenir. Ils sont légions et vivent des inquiétudes qu’ils sèment à tous les vents. La menace nucléaire qui plane au dessus de nos têtes n’est pas différentes que celle qui a planée sur nos têtes lors de la guerre froide. Je dirais qu’il faut être prudent et ne pas exacerber inutilement le paroxysme latent et s’en tenir à des politiques de bonne entente en favorisant les échanges internationaux. Le commerce a le don de rapprocher les peuples. La peur et la méfiance les éloignent et créent une dynamique guerrière.

Concernant la planète et la pollution, tout est une question de perception. Si l’on compare la plupart de nos villes occidentales à ce que nos ancêtres devaient endurer il y a plus de 40 ans, nous pouvons certifier qu’elles sont de plus en plus propres et loin des puanteurs et des miasmes que nos ancêtres devaient alors, subir quotidiennement. Quand il y a concentration d’humains dans une ville ou une agglomération quelconque, toujours, ils auront à combattre une forme de pollution ou une autre. Avec la technologie actuelle, cela devient de plus en plus facile, selon la richesse relative de chaque communauté. Plus un pays est pauvre, plus la pollution devient un mal difficile à combattre. On a qu’à comparer les villes d’Haïti avec les villes françaises pour le constater. Questions de moyens financiers et non de prises de conscience. Concernant la planète, elle en vue de bien pire et ce n’est pas l’humanité quelque soit son nombre qui pourrait la détruire. Nous ne sommes que des poussières sur le dos d’un éléphant, et un éléphant s’en accommode très bien.

E..L. La menace nucléaire vous terrifie?

A.J. a écrit:
:"Surtout au moment où la monstrueuse menace iranienne pointe à l'horizon. Les Occidentaux doivent avoir des arguments crédibles pour enjoindre aux Iraniens de stopper leur programme nucléaire. Un bon usage de la bombe nucléaire française serait que Jacques Chirac rassemble tous les pays du monde pour leur dire: "Nous avons un arsenal monstrueux de bombes nucléaires, nous allons le détruire sous nos yeux. La seule façon de convaincre les Iraniens de renoncer à leurs desseins nucléaires, c'est de commencer nous-mêmes par renoncer à notre arsenal atomique.""

M. Jacquard se pose en juge suprême de la politique internationale. La menace Iranienne, n’est pas plus terrible que la guerre froide qui a suivie la dernière guerre mondiale et du Maccartysme sénateur républicain, Joseph McCarthy entreprend, à partir 1950, de dénoncer l'infiltration d'agents communistes aux États-Unis, et a détruit toute une génération d’artistes et d’administrateurs américains, en laissant planer sur l’Amérique une peur du communisme et surtout de Staline, qui pourrait la détruire. M. Jacquard voudrait-il répéter le même exploit?

L’Iran est un pays qui essaye seulement de se tenir la tête hors de l’eau, face à l’hégémonie occidentale et les tentatives de lui ravir son pétrole, l’oxygène de notre civilisation occidentale. Ce n’est pas en utilisant la menace que l’occident va enlever l’épée de Damoclès qu’elle a placée elle-même au dessus de sa tête, mais bien en se montrant ouverte à la discussion, à la diplomatie et au commerce international.

Les hommes, depuis la nuit des temps ont toujours vécus dans un monde dangereux, et c’est sa capacité à contrer ces dangers, qui lui a permis de survivre jusqu’à aujourd’hui. C’est en faisant face à la réalité du moment qui nous permet aujourd’hui de vivre et de nous reproduire. Devons-nous nous blâmer pour nos capacités d’adaptation?

Suite (deuxième partie)

Amicalement

Vinety


Dernière édition par Vinety le Dim 24 Mai - 1:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE.   ALBERT JACQUARD ET SON UTOPIE RAISONNABLE. Icon_minitimeSam 27 Déc - 20:42

Salut les membres

Deuxième partie.

E.L Vous critiquez durement l'actuel système économique capitaliste, mais que proposez-vous concrètement comme alternative à ce système, selon vous, "exsangue et dysfonctionnel"?

A.J. a écrit:
Là, vous me piégez, parce que autant je suis persuadé que le système actuel est catastrophique, autant je n'ai pas un système de substitution à vous proposer. Cependant, force est de reconnaître qu'un système économique ne peut pas fonctionner quand les concepts de base sont absents. Par exemple, dans notre système économique capitaliste, la notion de valeur n'a aucun sens. Quelle est aujourd'hui la vraie valeur optimale d'un baril de pétrole? Ce n'est certainement pas 70, 80... ou 120 dollars. C'est du n'importe quoi! Il faut gérer les affaires économiques différemment, en se demandant tout d'abord quel tort nous faisons au patrimoine humain, social, environnemental, culturel... que nous allons léguer à nos petits-enfants. Or, actuellement, on se contente de raisonner au jour le jour, en invoquant des arguments ineptes et grotesques. L'état actuel de l'économie mondiale est tellement piteux que je me dis que n'importe quoi d'autre ne peut pas être pire."


Malgré que M. Jacquard ai presque prévu le marasme économique que nous vivons actuellement, qui est un "remaque" de 1929, et même en 1929, c’était la même situation que vivait Rome, 50 ans avant notre ère. Donc pas grand-chose de nouveau sous le soleil.
Notre système économique n’est certes pas idéal, mais perfectible et sujet à bien des ajustements dans le temps. Les concepts de base de l’économie est premièrement la liberté de faire du commerce et basés sur l’offre et la demande des consommateurs et à l’intérieur de la concurrence, qui force les producteurs à satisfaire les consommateurs selon leur volonté de payer et selon la liberté de refuser de consommer un produit qu’il ne croit pas à la hauteur de ses expectatives. La notion de valeur est basée sur la disponibilité, le cout de production et la capacité de payer des utilisateurs. La valeur est question de rareté du matériau de base, son cout d’exploitation et le cout de la main-d'œuvre associé pour le produire. C’est une notion que comprennent bien les habitants des pays les plus pauvres et les moins éduqués. C’est absolument une utopie de penser qu’un habitant d’un pays quelconque va avant de produire quelque chose que ses concitoyens ont besoin pour survivre, d’essayer d’imaginer les conséquences de ses actes, quand les plus informés de nos concitoyens peuvent difficilement le faire, qu’après des lustres de tergiversations. L’économie se modifie selon les aléas du moment.

L’économie se conjugue primordialement localement, pour ensuite s’étendre à d’autres populations, si elle a généré des surplus. Peut-on imaginer dans une économie libre que localement, des personnes se soucient du patrimoine humain, social, environnemental ou culturel? Le premier souci de la biosphère et de son contenu est la survie. Pour l’homme, un animal pensant, c’est le même dilemme, la survie. C’est une autre utopie de penser ce que l’on va léguer à nos petits enfants, quand personne ne sait d’avance ce que sera l’avenir de nos propres enfants. Effectivement, chacun doit vivre au jour le jour et faire ce qu’il croit le mieux pour son propre avenir et celui de ses enfants. Depuis que les civilisations existent, il y a toujours eu des catastrophes économiques causées par les guerres, les aléas de la nature et les politiciens du moment. Notre civilisation et les futures auront toujours à faire face à ces désastres imprévisibles et la nôtre n’est pas mieux nantie à ce chapitre.

Le principal problème de tous les systèmes économiques, est qu’ils sont humains, et que nous les humains, avons tendance à accepter n’importe quelle chimère, pourvue que nous en tirions un bénéfice quelconque. Nous aimons le risque et les défis, ce qui est notre force et aussi notre talon d’Achille. Chacun pense qu’il sera plus futé que les autres et ne se fera pas prendre dans les filets des arnaqueurs.


E.L :D'après vous, les Occidentaux ne devraient plus se soucier des déficits dans les domaines de la santé, du social, de l'éducation... car, dans ces créneaux vitaux, leurs gouvernements ne font que les berner. Cette critique est-elle fondée?


A.J. a écrit:
: "Tout a fait. Nos gouvernements nous disent qu'ils n'ont plus d'argent pour soigner nos malades ou améliorer notre système d'éducation en pleine déliquescence. Par contre, dès qu'on propose à nos gouvernements, français, américain, canadien, européens... de se doter de nouvelles armes parce qu'on est en guerre contre Al-Qaida, on trouve immédiatement de l'argent. C'est burlesque et pathétique! Par conséquent, les moyens financiers sont toujours complètement artificiels. Quand on a des priorités, on finit par trouver l'argent."

Nos gouvernements sont les produits de la démocratie et des choix de l’électorat. Les élus sont à l’image de la société qui les on élut. Ils ne sont ni meilleurs ni pires. Les gouvernements de par le système électoral en place, doivent en premier lieu satisfaire les désidératas de ceux qui les ont élus selon sur plateforme électorale qui a été proposée lors du scrutin. Aussi, ils doivent aussi remédier aux catastrophes du moment, et qui ne peuvent être prévues. Ensuite, ils doivent administrer le mieux possible les capitaux issus des taxes que les citoyens leur ont confiés. Les priorités sont définies par les circonstances du moment et ensuite, les gouvernements sont piégés par les pressions sociétales. On met l’argent sur les rouages qui crient le plus fort, et s’il en manque on hausse les taxes et les impôts, ou on emprunte à long terme pour les infrastructures nécessaire à la bonne marche de la société.

E.L :Selon vous, si l'humanité veut surmonter les défis de taille auxquels elle fait face aujourd'hui, il est impératif de "révolutionner" le monde de l'éducation.

A.J. a écrit:
"La fonction du système éducatif n'est pas de fournir à ce Moloch qu'est le système économique les femmes et les hommes compétents dont il prétend avoir besoin. Son principal objectif est de participer à une tâche autrement décisive: aider chacun à devenir lui-même en rencontrant les autres. C'est au niveau des finalités, et non des modalités, de l'enseignement que je voudrais qu'il y ait une révolution. C'est tout à fait normal que l'on apprenne à l'école les mathématiques, la géographie, la physique-chimie, des langues... Ce que je souhaite ardemment, c'est que les efforts qu'on demande à un jeune pour apprendre ces matières fondamentales aient aussi pour finalité de lui permettre de rencontrer les autres, de réfléchir, de construire des concepts, de regarder le monde avec un peu plus de vivacité et de lucidité..."

Le premier devoir d’une société est de se survivre à elle-même, en mettant des institutions sur pieds pour permettre à ses enfants de remplacer les ainés ou les décideurs, quand ceux-ci disparaitront. Chaque société fonctionne selon le paradigme de ses traditions, de ses croyances et de ses institutions. Chaque société abrite les deux côtés de la pensée humaine, comme une pièce de monnaie, les conservateurs et les libéraux ou le yin et le yang, ceux qui veulent absolument conserver les anciennes traditions et ceux qui changent leur vision du monde selon les circonstances et les impératifs de survie du moment. Une question d’équilibre. Chaque société est pratiquement toujours soumise à ces tiraillements entre les deux factions. Ce sont les circonstances qui font qu’une société change, car la priorité de la survie, et l’adaptation en sont la réponse. Une société ne fonctionne pas comme un seul homme, car chacun à sa vision du monde et ce sont les pressions les plus fortes, qui la changent. L’éducation des enfants se façonne selon les besoins du moment et pas ceux de demain qui sont inconnus. Les concepts vont et viennent selon les modes ou les besoins sociétaux du moment. .

E.L :L'utopie a-t-elle encore un sens et un avenir en ce début du 21e siècle?

A.J. a écrit:
"J'atteins l'âge où proposer une utopie est un devoir. Mais je crois que pour être un vrai utopiste, il faut être particulièrement raisonnable, c'est-à-dire essayer de soumettre tout ce qu'on dit aux critères de la raison. Entre le pessimisme désespéré et l'optimisme satisfait, la seule certitude raisonnable est le volontarisme. À nous d'agir, pour que tous les humains combattent ensemble leurs ennemis communs: la maladie, la faim, la misère sociale, le racisme, la haine, l'égoïsme, le mépris... Que peut-on faire d'autre que chercher une nouvelle voie quand nous savons les autres irrémédiablement bouchées?"

Proposer une utopie est toujours démagogique, une illusion de la réalité humaine, une façon de se hausser au-dessus de la vérité et une amorce au dogmatisme religieux. Quand on atteint un âge vénérable, on a le devoir de dire la vérité sur la réalité humaine et non de l’idéaliser ou de la diaboliser. Si quelqu’un veut laisser un héritage à la postérité, il doit se confondre avec la réalité humaine et non selon des concepts qui sont plus proches de l’ésotérisme plutôt que de la science objective. Le pessimiste et l’optimiste sont deux qualificatifs pour identifier le caractère de chaque individu. Le volontariste, qui se dit de qqn qui est convaincu de pouvoir changer le cours des évènements par la seule force de sa volonté est aussi une illusion. La volonté est une arme à deux tranchants et si elle est utilisée pour satisfaire des ambitions personnelles, elle peut faire plus de mal que de bien. A utiliser avec circonspection. Hitler, Attila, Napoléon, Staline, et Mère Thérésa. Chacun d’eux avait aussi de la volonté et beaucoup d’ambitions. Ils ont changé le monde, pour le meilleur ou le pire, selon ce que l’histoire en retiendra et selon le bon plaisir, qu’ils avaient à faire selon leur volonté.

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