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Source anglaise
Les dirigeants du monde disent que la température ne monte pas.
Quand le roi Canut de la légende a voulu donner une leçon à ses citoyens, il plaça son trône sur la plage et commanda à la marée de descendre. Cet esprit folklorique était de retour cette semaine en Italie, lors de la réunion du G8, où étaient assemblés les décideurs des pays les plus importants de la planète, et qu’ils ont commandé au climat global de stopper la hausse de la température. "Nous reconnaissons l’opinion des scientifiques qui mentionnent, que la température globale moyenne ne devrait pas hausser de plus de 2 °C," où 3.6 degrés Fahrenheit, d’ici la fin du siècle, comme le mentionne la déclaration commune du sommet.
Il sera fait tel qu’écrit.
Jusqu’où iront-ils pour accomplir cet exploit du défi climatique, hé bien, les décideurs étaient un peu moins irrévocables : "nous allons travailler…à identifier une cible commune pour substantiellement réduire nos émissions globales pour 2050."
Associated PressLes têtes dirigeantes suivantes, à partant de gauche, Stephen Harper du Canada, Barack Obama, Nicolas Sarkozy de France et Silvio Berlusconi d’Italie, avant la réunion du sommet du G8 à Aquila, Italie tenue le 8 juillet 2009, se sont réunis pour une photo souvenir.
Traduction : Parce que les têtes dirigeantes des pays ayant une économie dominante ne pouvaient s’entendre sur une politique commune sur les changements climatiques, à la place, ils ont plutôt choisi de commander aux nuages, aux océans et à toute la terre de se refroidir. Ou peut-être, ont-ils admis que tout ce mouvement climatique coutait finalement trop cher, et de laisser tomber une cible, dont tout le monde sait qu’elle est hors de portée des pays en voie de développement et des chefs de pays, beaucoup moins démocratiques.
Les politiques sur les changements climatiques ont toujours été depuis trop longtemps une rhétorique apocalyptique, mais très éloignée du réalisme politique. Mais une crise économique a le don de refroidir les esprits trop échauffés et les illusions qu’ils peuvent entretenir sur le prix que le peuple et leurs décideurs soient prêts à payer, et consentiraient à payer plus de taxes, des plus hauts prix pour les biens de consommation et la concurrence économique qui serait foutue, pour peut-être en fin de compte, ne feraient-elles qu’une petite entaille minuscule dans le bilan thermique de la planète.
Les inquiétudes sur la hausse des prix et les pertes d’emplois, ont déjà menacé ou aboli en Australie et en Nouvelle-Zélande, les machinations des environnementalistes, pour contrôler les émissions de CO² La chancelière allemande, Angela Merkel, une autre environnementaliste adoratrice du soleil, insiste pour que l’accord climatique de l’année passée sur les exemptions pour l’industrie allemande incluant le ciment et l’acier qui s’engageait à réduire ses émissions de CO² de 20 % du niveau de 1990, pour 2020, soit prorogé. L’Italie s’est ingéniée à façonner sa propre disposition pour échapper au piège, en demandant que l’EU puisse renégocier sa politique climatique, après la tenue du sommet en décembre 2009, sur les changements climatiques de Copenhague, appuyés par l’ONU.
Cela va probablement tuer l’entente européenne, parce que la Chine (le plus grand émetteur de GES), l’Inde et plusieurs autres pays en développement ont montré cette semaine qu’il parait invraisemblable qu’ils puissent réduire de façon draconienne leurs émissions de CO².
Les politiciens européens ont été des adeptes extraordinairement prédisposés à signer le protocole climatique, comme celui de Kyoto de 1997, dont ils n’avaient aucune réelle intention d’honorer, même s’ils se flattaient du crédit politique. Mais des engagements réellement contraignants deviennent de plus en plus difficiles à respecter à ce moment-ci, grâce à l’opposition montante des entreprises et des syndicats ouvriers.
Philippe Varin, le PDG de Corus, le deuxième plus gros fabricant de produits d’acier, à dit en décembre, au London Independent, que le cout des crédits de carbone et les nouvelles technologies requises pour réduire les émissions de CO² vont détruire l’industrie européenne de l’acier, en forçant les industriels à s’expatrier outre-mer.
Jaroslaw Grzesik du syndicat des métiers "Solidarité" de la Pologne a estimé le mois passé que le protocole européen sur le climat va éliminer 800,000 emplois en Europe. Le groupe d’experts d’Open Europe basé à Londres, a estimé que le protocole sur les changements climatiques va couter à l’économie européenne plus d’un billion de dollars étalés sur la prochaine décennie ($1,000,0000,000,000).
Entretemps, les hypothétiques bénéfices économiques de la technologie verte s’évaporent.
En Allemagne, les subsides gouvernementaux pour aider à installer les panneaux solaires qui comme présumé, devaient créer des emplois dans des entreprises nationales, se sont retourner contre elle, quand il s’est avéré qu’il était beaucoup plus économique de faire fabriquer les panneaux solaires en Chine.
Un article récent de l’économiste Gabriel Calzada Älvarez note que depuis que l’Espagne, il y a neuf ans, a commencé à investir dans la politique des "emplois verts", le pays a perdu 110,500 emplois dans d’autres parties de l’économie. En fin de compte, l’Espagne a perdu 2.2
emplois pour chaque emploi "vert" créé.
Les décideurs européens continuent de prier les Dieux du climat, et comme ils aimeraient voir les États-Unis surcharger ses propres industries avec le même genre de "bourse du carbone" qui vient juste d’être approuvé par la chambre basse du Congrès américain. Mais même, les sénateurs démocrates deviennent conscients du risque politique que cette loi leur fait courir, en paralysant l’économie avec des combines règlementaires, que les concurrents européens et asiatiques aillent s’en moquer ou simplement les ignorer.
Dans la légende de "Canut", le roi après avoir failli dans sa volonté de stopper la hausse de la marée, dit à la foule assemblée là :" Que les hommes de tous les horizons apprennent comment est vide et sans valeur le pouvoir des rois, qui ne sont même pas dignes du nom qu’on les affuble, mais à celui qu’obéissent le ciel, la terre et la mer, selon des lois éternelles. "Si un monarque médiéval pouvait tirer la bonne conclusion, comme il est difficile pour les successeurs sophistiqués du XXIe siècle de le reconnaitre.
XIX JANVIER. SAINT CANUT, ROI ET MARTYR.
Traduit de l’anglais le 12 juillet 2009 par Yves Vinet
Amicalement
Vinety