Vinety Admin
Nombre de messages : 369 Age : 88 Localisation : Région Emploi/loisirs : retraité, conception 3d, écriture, forum, lecture Humeur : Généraliste, anti-conformiste, libre penseur et sceptique. Date d'inscription : 12/09/2008
| Sujet: Attention au "verts", surtout à ceux qui pensent que les hommes sont des parasites. Mar 23 Juin - 2:34 | |
| Salut les membres et les visiteurs
L’éco-terrorisme est une manifestation des humains se baignant dans la culture moderne, constate Brendan O’Neil.
Il y a longtemps, depuis le temps biblique jusqu'à l’aube de l’âge des lumières, la terre était considérée comme la propriété de l’homme, quelque chose que nous devions conquérir et utilisé à notre avantage. L’humanité devait poser sa domination sur les poissons de la mer, sur les oiseaux qui volent, et sur toutes les autres créatures vivantes qui se déplacent sur la terre, comme le disait Dieu dans le livre de la genèse. Et encore plus directement et sans détour, selon un disciple du grand penseur scientifique Francis Bacon (1561-1626), l’homme devrait mettre la nature sur un chevalet de torture et en extraire tous ses secrets.
Par contraste, aujourd’hui, l’homme n’est pas vu comme le propriétaire de la terre, mais comme une petite vérole que subie la terre, une présence extraterrestre, une gangrène, une maladie qui ont mené la planète en phase terminale et qui vont la faire mourir (Sauvons la planète). Effectivement, il y en a qui mentionnent que la terre doit être libérée de l’humanité, libérée de notre présence toxique, de façon à retourner à sa nature primitive, à une balle d’eaux et de gaz propre se déplaçant avec bonheur à travers la galaxie.
Telle est l’implication derrière les groupes qui récemment ont surgi et font campagne dans Mebourne. Les membres du Front de libération de la terre ont secrètement visité la demeure de Graeme York, le patron de la Centrale électrique Hazelwood de Victoria, et ont délivré directement, ce qui a été décrit comme une lettre de menace. Ils menaçaient d’endommager la propriété de G.York, s’il ne cessait pas de polluer la planète avec son électricité sale.
Le Front de libération de la terre est une bande d’excentriques et de misanthropes. Il a été fondé au début des années 90, comme étant une organisation sœur du Front de libération des animaux, et est depuis devenue une organisation internationale, ayant déjà organisée 17 attaques de guérilla à travers le monde. En 2001, le FBI l’a classifié comme étant la principale menace de terroriste domestique aux États-Unis. Au moment où le FLA voulait simplement libérer les lapins et les rats de la mainmise de l’humanité maléfique, le FLA pense sinistrement que la planète elle-même devrait être libérée de notre règne de terreur, et sans doute vidée de toute l’humanité.
Il est plutôt tentant d’identifier le FLA comme étant un petit groupe de cinglés qui par sport ou par croyances, émettent cette sorte d’absurdités économiques que la plupart de nous trouvons offensantes. Tentant, mais pernicieux. En vérité, l’idée que les humains soient fondamentalement une présence destructive sur la terre, un furoncle ou une blessure qui fait mal, est actuellement une idée très répandue, même respectable et à la mode. Le FLA peut être vu comme une manifestation physique grossière, dans laquelle l’humanité tout entière baigne et qui l’informe de ces idées omniprésentes des pensées environnementalistes contemporaines.
John Gray, un des intellectuels des plus respectés de la Grande-Bretagne et jusqu’à récemment, le professeur de la pensée européenne à l’École d’économie de Londres, dit que l’humanité est une peste sur la planète. Il répercute la pensée de James Lovelock, le grand-père de l’inventeur de Gaia, le précurseur de l’environnementalisme moderne, qui pense que nous sommes devenues une maladie : "Les humains sur la terre se comportent de la même façon qu’un organisme pathogène, ou comme les cellules d’une tumeur ou d’un néoplasme. L’espèce humaine est maintenant tellement nombreuse, qu’elle constitue une maladie planétaire." De ce point de vue tout croche, c’est tout à fait censé de libérer la terre de l’humanité, de la même façon que le chirurgien enlève du corps d’une personne, le cancer qui grossit démesurément.
Plusieurs pensent maintenant que les désastres naturels ou l’émergence de nouveaux désastres sont une tentative de Gaia de se débarrasser du virus que constitue l’espèce humaine.
Le nouvelliste américain, Kurt Vonnegut, héros d’une jeunesse mal disposée, à dit récemment avant qu’il meurt en 2007 : "Je crois que le système auto immunisant de la terre tente de se débarrasser de nous. Et il est à peu près temps qu’elle le fasse.
Dans les années 80, la terre en premier! Et après, un accoutrement plutôt à tendance environnementale, qui plus tard à engendré le FLA, qui a dit "les bénéfices possibles du SIDA pour l’environnement sont époustouflant : tout comme l’a été la peste qui a contribué à la fin du féodalisme, le SIDA a le potentiel de tuer l’industrialisme. La vision de l’humanité comme une petite vérole s’est immiscée dans la culture populaire. Dans le film très populaire, la Matrice, un des agents sinistres, envoyés pour infiltrer l’humanité dit : "L’espèce humaine est une maladie, un cancer pour cette planète. Vous êtes une peste et nous sommes le remède." Maintenant, le FLA a le fantasme de se prendre lui-même pour le remède.
Même aujourd’hui, des campagnes moins hystériques et officiellement endossées par les environnementalistes traitent la présence humaine sur la terre comme quelque chose de honteux et sale. Les termes comme "empreinte humaine" ou "l’impact humain", utilisés presque partout, des classes d’écoles et dans les articles de journaux, suggèrent que les humains ont avec la pauvre terre aux abois, une relation ultimement corrosive
Effectivement, il est frappant de constater que le FLA choisit de centrer son attention sur le problème de la production de l’électricité dans sa lettre à York, quelques mois après que l’ONU de cette année, ait endossé "l’heure de la terre", quand ils ont encouragé les milliards de personnes à travers le monde d’éteindre leurs lumières pour une heure. L’Opéra de Sydney à fermer ses lumières, les villes autour du monde sont tombés dans une noirceur volontaire. Ceci a envoyé un message fort, que les humains ont trop interféré avec leur planète et que les villes bourdonnantes avec leurs immeubles éclairés, et que la lumière elle-même devrait être quelque chose dont nous devrions avoir honte
Le FLA s’est contenté du message issu du courant dominant pour conclure logiquement sa guérilla de menaces contre le patron de la centrale électrique.
La menace du FLA devrait être prise au sérieux par les agences de la protection civile, mais pour réellement contrer de tels groupes, nous devrons nous rappeler la misanthropie générale de la société moderne. Les humains n’ont pas détruit la planète, nous l’avons humanisée, et changer ce qui n’aurait été qu’une planète orbitant autour du soleil, à la place de l’exploitation de l’abondance de cette planète. Nous n’avons pas à vivre dans l’empreinte humaine, mais plutôt de l’estampiller de façon indélébile, et dans le futur, d’autres planètes si possibles.
Amicalement
Vinety
Bibliographie
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